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Les conditions de captivité des orques et des dauphins mieux encadrées

Ségolène Royal a signé un arrêté pour réglementer plus strictement le fonctionnement des delphinariums. L'objectif est d'améliorer le bien-être des dauphins et des orques vivant en captivité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un spectacle de dauphins réalisé au Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), le 17 mars 2016. (VALERY HACHE / AFP)

Des bassins deux fois plus grands, pas de chlore dans l'eau ni de contact direct avec le public : un arrêté, signé mercredi 3 mai par Ségolène Royal, devrait améliorer le bien-être des dauphins en captivité en réglementant plus strictement le fonctionnement des delphinariums. Les critiques se sont multipliées ces dernières années contre l'exploitation d'orques et de dauphins dans les parcs aquatiques, comme le Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), le plus grand parc d'attractions marin d'Europe. 

Le texte du ministère de l'Environnement, qui abroge un arrêté de 1981, prévoit une "augmentation d'au moins 150% de la surface des bassins afin de permettre aux animaux de se soustraire à la proximité des visiteurs et à celle des autres animaux".

Ces règles s'appliqueront dans les six mois

Le chlore est interdit dans le traitement de l'eau, tout comme les "contacts directs entre le public et les animaux ainsi que les immersions du public dans les bassins hébergeant des cétacés". L'arrêté prévoit aussi un "contrôle étroit de la reproduction des dauphins" qui "ne devient possible que si la configuration et la taille des bassins le permettent". Des équipes de soigneurs "dont le nombre est en proportion du nombre de dauphins" doivent être mises en place, indique encore le ministère.

Le texte a été mis au point avec des associations de protection de la nature et des animaux comme les fondations Brigitte Bardot, 30 Millions d'amis et Nicolas Hulot, le Réseau Cétacés, Robin des Bois, la SPA, France Nature Environnement ou la Ligue pour la protection des oiseaux, après une année de discussions associant le Muséum national d'histoire naturelle, précise le ministère.

Ces "nouvelles règles s'appliquent dans un délai de six mois", ajoute-t-il. Les travaux de mise en conformité des bassins devront être réalisés dans un délai de trois ans.

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