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Vidéo Des "calmars lucioles" à l'origine d'un sublime ballet de lumières au Japon

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Ce spectacle émerveille les visiteurs chaque année. Voici la petite créature à l'origine de ce phénomène fascinant.
VIDEO. Des "calmars lucioles" à l'origine d'un sublime ballet de lumières au Japon Ce spectacle émerveille les visiteurs chaque année. Voici la petite créature à l'origine de ce phénomène fascinant. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ce spectacle émerveille les visiteurs chaque année. Voici la petite créature à l'origine de ce phénomène fascinant.

Des calmars lucioles qui illuminent les eaux du Japon. Cette scène magique se répète chaque année. Derrière ces nappes lumineuses : hotaruika, le "calmar luciole". Ce calmar mesure seulement de 7 à 8 centimètres et ne vit qu'un an. La plupart du temps en journée, il se cache à plus de 200 mètres de profondeur au nord-ouest de l'océan Pacifique. Une discrétion qui rend son mode de vie peu connu.

Un événement unique

Néanmoins, au cours de son existence, le calmar luciole offre un spectacle unique. Lorsqu'arrive la période de reproduction, les spécimens forment à la surface, une fois la nuit tombée, d'immenses bancs émettant une vive lumière. Pour produire ce résultat, le calmar utilise des organes luminescents appelés photophores. Le principe est proche de celui des lucioles : des photons sont émis lorsque des molécules appelées luciférines entrent en contact avec de l'oxygène. La lumière produite permet notamment de communiquer ou d'attirer des partenaires. Lors de ce rassemblement annuel, la femelle va produire plusieurs centaines d’œufs avant de mourir.

Des organes luminescents aux multiples fonctions

Mais ces organes disposés à différents endroits du corps et clignotant de différentes manières pourraient avoir d'autres rôles. Dans l'obscurité des profondeurs, ils pourraient permettre d'éblouir certains prédateurs. Leur corps lumineux servirait aussi de camouflage : observé depuis les profondeurs, il se confond avec la lumière de surface. À l'inverse, les photophores situés au bout des tentacules permettraient d'attirer certaines proies. Rassemblés, ces clignotements forment un ballet majestueux.

Dans la baie de Toyama, les touristes en profitent pour observer le phénomène. C'est aussi une période privilégiée pour la pêche. Selon l'IUCN qui classe cette espèce en "préoccupation mineure", les captures seraient "cohérentes" et "durables".

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