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Panthère d'Armentières : des analyses ADN en cours sur un félin soigné au Pays-Bas

Selon l'association Action protection animale (APA) la panthère aperçue il y a un an à Armentières puis dérobée au zoo de Maubeuge est soignée aux Pays-Bas. Des analyses ADN sont en cours. 

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Nord
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La panthère Louise sur un toit de maison à Armentières, près de Lille, le 18 septembre 2019. (BAZIZ CHIBANE / MAXPPP)

La panthère noire vue en septembre 2019 sur les toits d'Armentières, et volée une semaine plus tard au zoo de Maubeuge, a été confiée par un couple à un sanctuaire des Pays-Bas, affirme mardi 3 novembre l'association Action protection animale (APA), citée par France Bleu Nord.

L'enquête est confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique à Paris. Ils ont fait analyser un échantillon d'ADN de la panthère "néerlandaise" pour la comparer avec la "nordiste" et attendent les conclusions du laboratoire.

L'association affirme en tous cas avoir remonté la trace de l'animal, confié il y a un an à un sanctuaire dédié. "Nos partenaires aux Pays-Bas nous ont informés qu'une panthère noire a été prise en charge par ce sanctuaire, écrit l'association. "En faisant des recherches, on s'est rendu compte qu'elle correspondait en tous points à celle d'Armentières au niveau de l'âge, la date de naissance déclarée, le physique, et le fait que cet animal n'a pas été identifié. On a peu de doutes sur l'origine de cette panthère", explique Anne-Claire Chauvancy, membre de l'association.

La panthère noire "diva" dans son enclos

Surtout, le couple l'a déposée en indiquant que c'était "une star française qui a fait grand bruit dans la presse en se baladant à Armentières", précise Anne-Claire Chauvancy. Un des deux membres du couple parle français, selon l'association. Selon le sanctuaire, la panthère se comporte "comme une diva" dans un enclos avec deux pumas précisant qu'elle est accueillie "dans les meilleures conditions qu'on puisse donner à un animal sauvage captif", et qu'il n'y donc aucune raison que la panthère quitte ce sanctuaire.

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