Cet article date de plus de douze ans.

Ayrault recadre Peillon sur la semaine de 5 jours

Invité sur France Inter, le Premier ministre a promis une "concertation" sur la question des rythmes scolaires. Il contredit ainsi les annonces de son ministre de l'Education nationale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Marc Ayrault, le 17 mai 2012. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Premier couac pour le nouveau gouvernement. Invité de France Inter, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a promis, vendredi 18 mai, une "concertation" avec enseignants et parents d'élèves sur la question de la semaine de cinq jours. Le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait annoncé la veille le retour à la semaine de cinq jours de classe en primaire.

Ce dernier avait assuré que la mesure serait effective à la rentrée 2013. Mais le Premier ministre s'est montré beaucoup plus prudent, jugeant que Vincent Peillon n'avait fait que rappeler que c'était "un chantier, une priorité""La méthode, c'est la concertation", a-t-il également martelé.

Ayrault promet une "concertation" sur les rythmes scolaires (Francetv info)

Une concertation sera organisée

"Il y aura une concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les professionnels, tous ceux qui ont leur mot à dire, et puis à la fin de cette concertation, il y aura un arbitrage, je le prendrai, pour que l'objectif principal soit respecté", a annoncé le chef du gouvernement.

Le premier syndicat du primaire, le SNUipp-FSU, a accueilli favorablement cette annonce, estimant que c'était "une décision indispensable". "Nous sommes demandeurs d'un processus de discussion transparent, cadré par un calendrier et des points d'étape", a déclaré son secrétaire général Sébastien Sihr.

Ce dernier s'inquiète des possibles inégalités qui pourraient se créer entre les communes riches et les communes pauvres, "qui risquent de laisser sur le trottoir des enfants, notamment ceux issus des milieux défavorisés qui ont besoin d'une prise en charge".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.