Bac : Pap Ndiaye favorable à une notation plus sévère de l'orthographe
Des points en moins en cas de fautes. Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, s'est dit favorable dimanche 9 juillet à une prise en compte des fautes de français dans la notation des copies du bac dans les années à venir. "A partir d'un certain niveau de langue trop problématique", quelle que soit la qualité de la copie, celle-ci ne pourrait ainsi ne pas dépasser une certaine note, a-t-il prévenu lors d'une interview sur Radio J.
"Mais ça n'est possible que si l'on a travaillé à ce que les élèves ne fassent plus de fautes", a-t-il précisé, annonçant la création d'un "immense chantier, qui va de l'école primaire jusqu'au bac pour qu'ils écrivent correctement".
Vers une modification du calendrier scolaire ?
Autre chantier : "la reconquête du mois de juin", la réforme du bac ayant réduit le troisième trimestre à "peau de chagrin". "Il faut faire en sorte que les élèves de terminale travaillent comme il se doit jusqu'au mois de juin", a-t-il ajouté. "Nous travaillons sur plusieurs hypothèses : la question du décalage des épreuves de spécialité [ou] la modification des coefficients (...) J'annoncerai la décision dans quelques semaines". Le gouvernement réfléchit en parallèle à une modification du calendrier scolaire, avec une éventuelle réduction des vacances et un allongement des journées pour les élèves.
Interrogé, par ailleurs, sur la montée en puissance du groupe Bolloré dans le secteur des manuels scolaires, le ministre a reconnu qu'il s'agissait d'une "situation préoccupante, car nous avons intérêt, pour ce qui concerne les manuels scolaires, à la plus grande diversité possible". Le milliardaire, qui pensait créer un géant de l'édition en lançant une OPA sur Lagardère, a dû modérer ses prétentions. La Commission de Bruxelles l'a contraint à céder Editis, puis à revoir les modalités de la cession.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.