Braquage d'Aubervilliers : les trois suspects mis en examen et incarcérés
Deux des trois malfaiteurs suspectés d'avoir perpétré l'attaque d'un fourgon blindé lundi à l'aube devant une agence BNP Paribas avaient été interpellés dans les heures suivant l'agression. Le troisième homme avait été arrêté mercredi.
Tentatives d'homicide volontaire avec préméditation, vol avec armes, association de malfaiteurs en vue de commettre un vol avec armes, le tout en bande organisée : voici les motifs pour lesquels les trois suspects interpellés après l'attaque, lundi, d'un fourgon blindé à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ont été mis en examen et incarcérés vendredi 8 juin, a-t-on appris de source judiciaire.
Lors de cette attaque à la kalachnikov, un convoyeur de fonds de la société TAS a été grièvement blessé. Il a dû être opéré lundi au foie et au rein et se trouve désormais dans un état stationnaire.
Les syndicats interpellent le ministre de l'Intérieur
A la suite de cette attaque, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a invité le 12 juin tous les acteurs du secteur du transport de fonds (syndicats, patronat, banques, commerces, Association des maires de France) pour une grande réunion sur "la sécurisation des transports de fonds et les centres-forts", à la demande des syndicats.
Les attaques contre des sociétés de transport de fonds sont en pleine recrudescence ces derniers mois, notamment en Ile-de-France.
Une partie du butin, près de 30 000 euros, a été retrouvée par les policiers lors de l'interpellation. Des armes, dont "au moins une kalachnikov", ainsi que des gilets pare-balles ont été découverts dans la voiture, a affirmé mercredi une source proche du dossier. Un fusil d'assaut, un fusil à pompe et des chargeurs ont également été retrouvés, selon la source judiciaire.
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