Carlton : l'enquête pour viol contre DSK bientôt classée ?
Selon Le Figaro.fr, le parquet de Lille s'apprête à classer sans suite l'enquête préliminaire ouverte en mai sur ce volet du dossier. Le procureur dément.
AFFAIRE DU CARLTON - Après enquête, rien ne prouverait que les accusations de "viol en réunion" dont fait l'objet l'ancien directeur du FMI sont fondées. Selon Le Figaro.fr, le parquet de Lille s'apprête à classer sans suite l'enquête préliminaire ouverte en mai sur ce volet du dossier, révèle le site du quotidien, samedi 22 septembre.
"Une telle décision qui appartient au procureur de Lille, Frédéric Fèvre, devrait intervenir dans les prochaines semaines, écrit le quotidien. Entre temps, l'instruction sur l'affaire principale - le proxénétisme aggravé - aura été examinée par la Cour d'appel de Douai le 26 septembre", poursuit Le Figaro.
Le témoignage clé de l'escort-girl
L'enquête préliminaire avait été ouverte en mai à la suite du témoignage d'une escort-girl belge de 25 ans, Marie-Anne. Cette dernière avait accusé DSK de lui avoir imposé un rapport sexuel non consenti lors d'une soirée, en décembre 2010 à Washington, où se trouvaient également Fabrice Paszkowski, David Roquet, et le commissaire Jean-Christophe Lagarde, tous trois impliqués dans l'affaire de proxénétisme liée au Carlton.
"Une version des faits qu'elle n'a jamais réitérée depuis", explique Le Figaro, qui note par ailleurs que cette dernière, convoquée plusieurs fois par les enquêteurs, avait d'abord refusé de les rencontrer. "Pour enfin, au cours de l'été, transmettre un courrier à la police judiciaire de Lille dans lequel elle explique, en substance, n'avoir pas été victime de violences à Washington et avoir été parfaitement consentante à ce qu'elle décrit comme des 'jeux sexuels", poursuit le quotidien.
Le procureur de Lille, Frédéric Fèvre, a démenti l'information. "Le parquet de Lille confirme que le dossier a été retourné par la police judiciaire, et qu'il est actuellement en cours d'analyse. A ce jour aucune décision n'a été prise"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.