Ces avions du futur que vous ne verrez pas au salon du Bourget

L'A350 et le 787 Dreamliner, stars du salon du Bourget, étaient les rêves d'hier. Alors que s'ouvre, lundi 17 juin, la 50e édition de cette manifestation, francetv info se penche sur les projets les plus fous qui pourraient un jour révolutionner le transport aérien.

La voiture volante

Le projet a été imaginé par un Français, mais s'il doit se concrétiser, ce sera aux Etats-Unis. Gary Chorostecki, à la tête de son agence Figxy, située à Lectoure (Gers), a mis au point une voiture volante. Plus précisément un "adav", aéronef à décollage et atterrissage verticaux. N'ayant pas trouvé d'investisseurs en France, il s'est expatrié outre-Atlantique. Concrètement, vous pourrez rouler avec votre voiture, puis lui ajouter des ailes pour prendre l'air.

Les avions en libre-service

Prendre un avion comme on prend un taxi. C'est le principe du PPlane, un projet mené par des chercheurs européens. En libre-service, comme aujourd'hui les vélos ou les voitures électriques, il sera piloté à distance. Sa trajectoire sera surveillée par des opérateurs au sol. Sa conception devrait demander encore vingt ans, mais il pourra transporter à terme jusqu'à quatre personnes.

Le retour des dirigeables

Des zeppelins pour remplacer les poids lourds ? C'est le pari de la société française Voliris. Long de 37 mètres, large de 7 mètres et haut de 5 mètres, le V901 doit permettre de transporter des conteneurs, notamment pour ravitailler des zones isolées. Sa commercialisation n'est pas attendue avant une dizaine d'années.

Les supersoniques et hypersoniques

Relier Paris à Tokyo en deux heures et demie, c'est l'ambition du Zehst (en anglais, Zero Emission High Supersonic Transport). Souvent présenté comme l'héritier du Concorde, il est développé par le groupe européen EADS en partenariat avec le Japon. L'avion décollera avec des moteurs classiques, mais alimentés par des biocarburants à base d'algues. Une fois qu'il aura pris de l'altitude, il mettra en marche ses moteurs-fusées. Fonctionnant à l'hydrogène et à l'oxygène, ses moteurs seront donc totalement propres. Un prototype sans pilote pourrait être testé d'ici 2020.