Charleville-Mézières : jolies marionnettes
C'est un art qui peut paraître désuet, pourtant les marionnettes sont de vraies bêtes de scène. Les plus belles d'entre elles sont réunies à Charleville-Mezières pour un festival où se produisent une centaine de compagnies venant du monde entier. Avec cette année à l'honneur "Polichinelle".
Les soirs de pleine lune, un étrange géant marche sur la foule. L'homme debout, c'est son nom. 7,50 m de haut. 7 magiciens donnent vie à cette immense marionnette.
J'aime ces grands personnages qui entrent dans la tradition des géants du carnaval dans le nord. J'ai grandi dans les fêtes poupulaire et j'aime quand la foule.
L'invité d'honneur cette année, c'est Polichinelle. L'ancêtre des marionnettes Ce marionnetiste depuis 25 ans est artisan. Il travaille le bois et fabrique sur-mesure la gaine pour mettre la marionnette à sa main.
On va pouvoir mettre une tête, des mains et un cosutume.
Polichinelle est né à Naples au XVIe siècle. Il a dans le dos la bosse du farceur et sur le ventre la bosse du gros mangeur. C'est un anarchiste.
Polichinelle était la avant la révolution française. C'est lui qui s'est moqué des institutions dans le théâtre forrain, au XVIIe et XVIIIe.
Il est bagareur.
Il prend des coups, il a la tête dure.
Cette année, Polichinelle a convié ses cousins européens. Portugais, Italiens ou Espagnols. Ils font chapiteau commun pour un grand spectacle. Ou plutôt pour une grande baston. Tout le public participe.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Polichinelle. Ça fait du bien de retomber en enfance.
Pendant 1H30 on peut s'identifier à lui.
150 compagnies de tous les continents sont réunies pour ce festival. Sans compter les spectacles de rue. La marionnette y est dans tout ses états. Charleville est devenu le point de rencontre des techniques du monde entier. On attend 150 000 visiteurs.
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