Cinéma : "96 heures" avec Gérard Lanvin et Niels Arestrup
Deux acteurs a l'affiche d'un polar haletant. Gérard Lanvin et Niels Arestrup se retrouvent face à face dans "96 heures".
Comment on commence chez toi ? Norr prénom, âge, qualité, c'est ça ? Ta garde a vue commence maintenant, commissaire.
Kancel, le truand qui séquestre Carré, le grand commissaire pendant 96 heures, le temps d'une garde à vue. Voilà pour l'idée du scénario écrit par un ancien policier, un rapport de force éprouvant.
Je veux que tu me dises qui m'a balancé, qui c'est la petite salope d'indic, qui est à la base de ta promotion dans la hiérarchie policière.
Ce qui est original dans ce film, c'est l'inversion des rôles. Tout d'un coup, le voyou interroge le flic.
Dans quoi tu t'embarques Viktor ? T'es libre, t'es dehors, qu'est-ce qu'il te faut de plus.
Pour Gérard Lanvin, habitué aux rôles de voyous comme de policiers, la situation promettait un bel affrontement.
Faut que Carré soit à la hauteur, sans lui montrer qu'il a peur et sans jamais aller dans son jeu.
On a fini de jouer, hein.
Une course contre la montre qui change des courses-poursuites. Pas facile de faire un huis clos au cinéma.
Ramenez-le dans sa piaule, je ne veux plus le voir.
Dans les films, faut faire entrer les gens dedans. Mais là, quand ils sont dedans, faut les faire tenir, avec une situation qui n'est pas évidente. Au cinéma, on passe de la rue à de l'intérieur à l'aéroport. Là on est dans une barraque.
"96 heures", un film au rythme haletant qui tient toutes ses promesses.
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