Art : Warhol et Basquiat exposés ensemble à la fondation Vuitton à Paris

Quand ils se rencontrent, Andy Warhol est une superstar. Les sérigraphies de Marylin, les boîtes de soupe c’est Andy. Jean-Michel, lui est un graffeur de rue devenu peintre à la mode. Basquiat, le jeune chien fou de la scène artistique new-yorkaise. Ils ont 30 ans d’écart, mais leur duo va décoiffer. Entre 1984 et 1985, les deux artistes travaillent sur des grands formats. Rarement ensemble, plutôt l’un après l’autre.

Une alchimie magique

Souvent c’est Warhol, qui commence la toile, avec l’un de ces logos publicitaires qui l’ont rendu célèbre. C’est alors qu’intervient Basquiat et son pinceau plein d’insolence. Dans la vie, ils sont amis. Ils ont le même goût de la provocation et des soirées branchées. Sur la toile, pas de rivalité mais une ferveur communicative. Warhol reprend même goût aux pinceaux pour tracer à la main ses logos, comme à ses débuts. Basquiat, lui, fait du Basquiat. Un combat qui lie l’éternel dandy et le jeune prodige, au point qu’on ne sait plus qui a fait quoi.