Avec "Magda", Mazarine Pingeot interroge la force des liens familiaux

Le 8 janvier 1996, François Mitterrand décédait. Le porte-parole du gouvernement s'est recueilli sur la tombe de l'ancien président ce lundi à Jarnac. Invitée du Grand Soir 3, Mazarine Pingeot ne s'est pas rendu en Charente cette année parce qu'elle avait "beaucoup de travail, mais j'aime beaucoup y aller. Le lieu a quelque chose d'irradiant. Il fait toujours froid".

"J'ai un engagement politique intime, mais je ne suis pas une femme politique qui devrait exhiber mes opinions. Mais je suis une citoyenne engagée", affirme-t-elle.

Une histoire de secrets et de médias…

Le roman Magda est l'histoire d'une mère de famille qui vit en autarcie et de sa fille membre d'un groupe terroriste qui veut saboter des lignes de trains. "Il y a une question politique qui est celle de l'engagement passif ou actif", explique Mazarine Pingeot, qui raconte la façon dont "les secrets peuvent détruire des familles et en même temps créer du lien".

Les médias sont omniprésents dans ce roman comme dans la vie de la fille longtemps cachée de François Mitterrand. "Un livre n'est pas là pour régler des comptes", assure-t-elle.