Pimkie : la première rupture conventionnelle collective sera tendue
Le groupe de prêt-à-porter féminin Pimkie est le premier à vouloir mettre en place un plan de 208 suppressions de postes par le biais de la rupture conventionnelle collective. Un nouveau dispositif qui doit avoir l'aval des syndicats.
Les chiffres sont tombés au siège de Pimkie à Villeneuve d'Asq (Nord) ce lundi 8 janvier. Plus de 208 emplois sont menacés sur tout le territoire. 37 magasins fermeront leurs portes, dont trois dans la région. Pour les salariés, c'est la douche froide. Les suppressions de postes devraient passer par une rupture conventionnelle collective. Une nouvelle procédure permise par les ordonnances réformant le Code du travail.
Les syndicats vent debout
Un nouveau dispositif étrillé par les syndicats. "C'est un plan de sauvegarde de l'emploi caché. L'entreprise nous balade", s'insurge Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE. Pour mettre en place cette rupture collective, l'entreprise doit obtenir un accord majoritaire des syndicats. Mais pour eux, pas question d'accepter. Ils ont décidé de se battre. Dès mardi, les négociations devraient commencer. Un bras de fer s'annonce entre la direction de Pimkie et ses salariés.
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