Cet article date de plus de sept ans.

Des archéologues pensent avoir découvert le site où est né l'apôtre Pierre

Des fouilles menées dans le nord d'Israël ont mis au jour des vestiges romains, où Pierre et deux autres apôtres auraient vécu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le site fouillé, non loin de l'endroit où débouche le fleuve Jourdain, se trouve à quelques centaines de mètres du lac de Tibériade, au nord-est d'Israël. (CAPTURE ECRAN / GOOGLE MAPS)

Des archéologues israéliens et américains pensent avoir trouvé le site de naissance ou de résidence de Pierre et de deux autres apôtres compagnons de Jésus. Celui-ci se situerait sur les bords du lac de Tibériade, dans le nord d'Israël.

Mordehaï Aviam, du Kinneret College, institut universitaire du lac de Tibériade, pense que les deux campagnes de fouilles qu'il vient d'achever avec des collègues américains ont permis de découvrir le site de l'ancienne localité romaine de Julias. Or, selon l'historien romain Flavius Josèphe, celle-ci a été construite vers l'an 30 sur les ruines de Bethsaïde, un village de pêcheurs sur les bords du lac de Tibériade où, selon les évangiles, Pierre, son frère André et Philippe, trois des douze apôtres, sont nés ou vivaient.

Le site pour l'instant fermé au public

Des vestiges datant de l'empire romain ont été déterrés. "Nous avons mis au jour des fragments de poterie, des pièces de monnaie, ainsi que les vestiges d'un bain public, ce qui tend à prouver qu'il ne s'agissait pas d'un petit village, mais d'une localité pouvant correspondre à Julias, a expliqué le chercheur. Sur la base de ces découvertes, nous pensons que ce site a de fortes chances d'être situé à l'emplacement de Bethsaïde", a-t-il ajouté.

Mordehaï Aviam a exprimé l'espoir que de nouvelles fouilles permettent de remonter dans le temps et d'atteindre le niveau de la période juive pour confirmer ses présomptions. Le site ne sera pas ouvert dans l'immédiat au public, a-t-il précisé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.