Patrimoine : découverte du makhila basque, fidèle bâton de marche
Quand Jean-Christophe de Betelu marche dans la forêt d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques), c’est toujours avec son chien et son makhila. “Dans ma famille, on en a tous. C'est un instrument de marche”, précise-t-il. Son makhila a été fait sur mesure. Il se dévisse comme tous les makhilas, pour devenir une arme de défense. L'objet est le même depuis des siècles. Sa confection commence dans les néfliers, au bois robuste et léger. “On s’attache à les fabriquer de la même manière”, explique Liza Bergara, dirigeante de l’atelier “Aincart Bergara”.
Des heures de travail
Les gestes sont identiques depuis 200 ans. Il faut entailler l’écorce et dessiner sur les branches. Ces petits dessins s’incrustent dans le bois. Après avoir été coupés, les bois sèchent pendant de nombreuses années. Avec le temps, le bois se transforme. “Aucun n’a la même taille, ni la même couleur”, s’amuse Liza Bergara. Le bois est ensuite d’abord chauffé, puis redressé. Chaque bâton est une pièce unique et demande des heures de travail.
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