Meeting du 1er-Mai du RN à Perpignan : "Partout en France, on joue à domicile", assure Jordan Bardella

"Le 9 juin prochain, s'abstenir, c'est voter quand même un peu Emmanuel Macron", tranche le président du Rassemblement national et candidat aux élections européennes, mercredi sur France Bleu Roussillon.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Roussillon
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Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, le 25 avril 2024 à Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Partout en France, on joue à domicile", assure Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), mercredi sur France Bleu Roussillon, alors que le RN a choisi la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales), ville dirigée par le RN Louis Aliot, pour tenir un meeting en ce 1er-Mai.

Le meeting démarrera à 14 heures au Palais des congrès. Des opposants au RN ont prévu de manifester devant. "Je les appelle à respecter la démocratie, le RN est donné en tête de ces élections européennes, explique Jordan Bardella, à plus de 32% des voix, d'intentions de vote. Il y a des élus, des parlementaires, donc il est normal qu'on puisse tenir meeting, qu'on puisse s'exprimer".

"Le 1er-Mai n'appartient à personne. Il n'appartient pas au RN, il appartient évidemment à tous les Français."

Jordan Bardella, président du RN

sur France Bleu Roussillon

Jordan Bardella ajoute que "nous aimons les traditions, nous les honorons et nous les défendons. Le 1er-Mai est, chaque année, l'occasion d'un grand meeting pour le RN. Nous allons beaucoup parler du travail dans ce meeting, dans ces élections européennes plus largement. Beaucoup de Français font le constat que le travail ne paie plus suffisamment".

Le président du RN veut profiter de ce meeting pour marteler que "ces élections européennes, c'est vraiment un affrontement entre l'Europe des Nations que nous portons et l'Europe de Macron. Ce qui se joue dans ces élections européennes, ce sont des enjeux extrêmement concrets comme la sécurité, le pouvoir d'achat, la lutte contre l'immigration illégale et clandestine, et donc nous avons vocation à aller partout en France pour parler de ces sujets, pour parler de la France et pour dire aux Français que le 9 juin prochain, s'abstenir, c'est voter quand même un peu Emmanuel Macron", conclut-il.

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