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Concours de titularisation d'enseignants contractuels : "Ça ne résoudra pas le problème" d'attractivité du métier, selon le président du syndicat Snalc

Pour le Snalc, ce concours de titularisation d'enseignants contractuels au printemps 2023 "ne peut pas remplacer le concours" du Capes de l'Éducation nationale.

Article rédigé par franceinfo
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Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale, lors d'une réunion avec les enseignants contractuels, le 26 août 2022. (ERIC TSCHAEN / POOL / AFP)

L'organisation d'un concours de titularisation d'enseignants contractuels au printemps 2023, annoncé vendredi 26 août par le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, "n'est pas forcément une mauvaise idée, mais ça ne résoudra pas le problème", estime sur franceinfo Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc). "Ce qui résoudra le problème massif que l'on connaît, c'est de rendre son attractivité à notre métier", alors que plus de 4 000 postes d'enseignants ne sont pas pourvus cette année.

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Selon Jean-Rémi Girard, "des collègues qui ont déjà deux ou trois ans d'expérience et qui ont déjà été évalués dans leur pratique pédagogique" sont "tout à fait éligibles à un concours, qui peut être spécial". Cependant, le président du syndicat Snalc estime "que cela ne peut pas remplacer le concours" du Capes de l'Éducation nationale.

L'organisation d'un concours pour titulariser des enseignants contractuels "reste une mesure un petit peu cosmétique", affirme encore Jean-Rémi Girard. "Ce qui changera la face des choses, c'est de rendre de l'attractivité au métier", en "augmentant les rémunérations", en "améliorant les conditions de travail" ou encore en "diminuant le nombre d'élèves par classe".

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