Cet article date de plus de trois ans.

Finistère : Pont-Aven, la ville des peintres et de la galette

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
Finistère : Pont-Aven, la ville des peintres et de la galette
Finistère : Pont-Aven, la ville des peintres et de la galette Finistère : Pont-Aven, la ville des peintres et de la galette (France 2)
Article rédigé par France 2 - G. Marque, P. Briclot, H. Horoks, Drone : C. Le Calvé
France Télévisions
France 2

Le feuilleton de la semaine du 13 Heures part à la découverte des plus beaux villages labellisés. Mercredi 14 avril, direction Pont-Aven (Finistère), bien connu pour ses galettes, mais aussi pour ses nombreux peintres venus y séjourner. 

Son chevalet sur le dos, Christien Ruiz arpente les rues de Pont-Aven (Finistère) depuis 30 ans. Cet aquarelliste s'est installé ici, attiré par les paysages de la ville, également connue pour ses célèbres galettes. Ce qu'il préfère, ce sont la rivière et ses tumultes. "Chaque jour est différent. En fonction des lumières, il faut choisir aussi les couleurs", confie le peintre.

Paul Gauguin s'est inspiré de Pont-Aven

Les lumières de Pont-Aven ont inspiré des générations d'artistes. Dans la ville, la peinture s'expose partout, avec des toiles de tous les styles et pour tous les goûts. Tout cela a aidé la ville bretonne à obtenir le label "Plus beaux détours de France". L'épouse de Christian Ruiz, Jacqueline, née ici, côtoie les artistes depuis l'enfance.

Jacqueline Ruiz nous invite à remonter le temps. Les peintres les moins fortunés, qui étaient français, américains ou encore anglais, logeaient dans un hôtel bon marché, la pension Gloanec. Parmi eux, figurait un certain Paul Gauguin, qui s'est inspiré des maisons de la ville pour peindre Les Lavandières de Pont-Aven. "C'était une bonne ambiance, ils partaient peindre toute la journée, puis ils revenaient le soir, ils se retrouvaient. On raconte qu'ils exposaient leurs toiles sur les murs de l'auberge dès qu'ils arrivaient, pour que ça sèche d'abord. Et puis les autres se critiquaient, s'appréciaient", explique Jacqueline Ruiz. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.