Gastronomie : la revanche de l'araignée de mer

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Gastronomie : la revanche de l'araignée de mer
Article rédigé par France 2 - M. Damoy, S. Guibout, P. Brame
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À l'instar du crabe, l'araignée de mer est un être bien singulier. Si son cousin est davantage populaire, elle constitue néanmoins un ingrédient de choix pour les repas de fêtes.

Elle doit son nom à ses dix longues pattes. Avec ses pinces et sa coquille orange vif, elle a pourtant tout d'un crabe, en mieux, selon les pêcheurs. Bien moins populaire, l’araignée de mer agrémente pourtant les tables des plus grands chefs l'hiver. Tout commence au port de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), à 20h. Pour conquérir l'araignée, les pêcheurs embarquent pour une longue nuit en mer, mouvementée. Direction les îles anglo-normandes entre Jersey et Guernesey. Après 3h30 de trajet, arrivé sur zone, l’équipage remonte les filets garnis de crustacés, posés cinq jours plus tôt. 

Un plat extrêmement rentable

Ces araignées seront vendues autour de deux euros le kilo principalement en Espagne, mais aussi sur une grande table de Saint-Malo. Pour le chef breton Christian Le Squer, triplement étoilé, l’araignée est l'incontournable de son menu de fête. "Ça va être une tartelette au sarrasin, de l'araignée, quelques fruits et voilà". Première étape : cuire le crustacé dans un bouillon. Pendant ce temps, le chef prépare le fond de tarte à partir des galettes de blé noir, avant de décortiquer l'araignée cuite. Un plat de chef au coût de revient imbattable, 1,50 euros la tartelette.

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