: Vidéo Le "Spiderman" français "aime les situations un peu dangereuses"
Alain Robert raconte trente années d'exploits : ses ascensions de gratte-ciels dans le monde entier, sans corde et sans autorisation.
On le surnomme le "Spiderman" français. Alain Robert s'est fait une spécialité de gravir à mains nues les façades des plus hauts gratte-ciels du monde. Cet homme-araignée grimpe sans corde ni autorisation, ce qui lui vaut d'être souvent arrêté par la police. France 2 l'a rencontré, à l'occasion de la sortie de son autobiographie et de sa dernière ascension : celle de la tour Total et de ses 186 m, jeudi 20 mars, à La Défense (Hauts-de-Seine).
"Je me suis botté le cul et je l'ai fait"
Dans ce livre, le quinquagénaire raconte ses 140 ascensions et ses 30 années d'exploits. Le premier, il l'a accompli à 10 ans en escaladant la façade de l'immeuble de 7 étages où vivait sa famille à Valence. "J'étais gamin. J'avais encore très peur du vide. Je me suis botté le cul et je l'ai fait", confie-t-il. Depuis, il y a eu l'ascension de la plus haute tour du monde, le Burj Khalifa à Dubaï, 828 m de haut.
L'homme dit cette fascination pour les hauteurs : "J'aime m'élever, j'aime grimper, j'aime les situations un peu dangereuses." A 20 ans une chute de 15 m de haut a d'ailleurs failli lui coûter la vie. "Ne faites pas ce que je fais : je n'ai même pas besoin de le dire", lâche-t-il. "Les gens ne pourront pas le faire. Ça fait 40 ans que je m'entraîne. On est dans le domaine du savoir-faire et du risque calculé." Il reconnaît que cette prise de risque n'est "pas évidente" pour sa compagne et ses trois enfants. Il rêve tout de même de continuer à escalader des gratte-ciels, au moins jusqu'à ses 60 ans.
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