: Vidéo Les effets pervers de la chimiothérapie
Une étude révèle que cette technique de lutte contre le cancer pourrait être contre-productive dans certains cas. Le traitement abîmerait des cellules saines autour de la tumeur.
SANTE - La chimiothérapie pourrait endommager des cellules saines et les pousser à produire une protéine qui alimente la tumeur cancéreuse et entraîne une résistance au traitement. D'après une étude qui vient d'être publiée, il s'agit d'un nouveau mécanisme découvert "de manière complètement inattendue" par des chercheurs américains travaillant sur la résistance à la chimiothérapie observée dans des cancers métastasés du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.
Les chercheurs ont ainsi mis en évidence le rôle important des fibroblastes, des cellules non cancéreuses, dans la cicatrisation des plaies et la production de collagène. Mais situées à proximité d'un cancer et exposées à la chimiothérapie, ces cellules subissent des altérations de leur ADN et produisent une protéine dénommée WNT16B, qui permet aux cellules cancéreuses de se développer et envahir les tissus environnants en résistant aux traitements. Ces recherches ouvrent la voie à de nouveaux traitements pour des malades atteints de cancers à un stade avancé. "Un anticorps à la protéine WNT16B, donné dans le cadre de la chimiothérapie, pourrait améliorer la réaction (en tuant davantage de cellules cancéreuses)", ont-ils indiqué à l'AFP. "Cela permettrait également d'utiliser des doses thérapeutiques plus petites et moins toxiques."
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