Cet article date de plus d'onze ans.

Faut-il dire "Journée de la femme" ou "Journée des droits des femmes" ?

La question revient tous les ans, le 8 mars. Francetv info vous explique qui emploie quoi. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des femmes défilent pour célébrer la Journée internationale de la femme, ou des droits des femmes, le 8 mars 2013 à New Delhi (Inde).  (RAVEENDRAN / AFP)

En ce vendredi 8 mars, une question brûle toutes les lèvres ! Parle-t-on de Journée internationale de la femme ou de Journée internationale des droits des femmes, comme insistent de nombreux internautes sur Twitter ?

Francetv info tente d'y voir plus clair entre ces deux appellations. 

Une "Journée de la femme" historique

Cette terminologie est couramment employée par de nombreuses instances internationales, telles les Nations Unies, mais aussi par certaines associations comme Amnesty International. C'est avec cette expression que l'ONU a commencé à célébrer cette journée en 1975. Certains médias se font aussi le relais de ce terme, équivalent français et passé au singulier du "Women's Day" anglo-saxon.

Pour le blog Observatoire de la diversité, l'article "la" peut être matière à critique car il désigne "un générique regroupant facilement toutes les femmes, n’importe laquelle parmi les femmes de la planète". Le Planning familial lui préfère donc l'expression "la Journée des femmes"

Une "Journée des droits des femmes" revendicative

En France, les associations féministes, à l'instar d'Osez le féminisme, emploient cette expression. La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a elle aussi décidé de désigner le 8-Mars comme "la Journée des droits des femmes". Elle défend même sa démarche dans un communiqué (PDF) : "Le 8 mars n’est pas, comme on l'entend encore parfois, la journée de 'la' femme, qui mettrait à l'honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums). Elle est une journée de mobilisation des pouvoirs publics pour rappeler que l'égalité femmes- hommes est une priorité (...)."

En conclusion, on peut donc employer les deux formules sans risquer de commettre un impair.

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