Climat : le secteur aérien peut-il réduire ses émissions de CO2 ?
"Oui aujourd’hui il représente 5,6% de nos émissions de C02, c’est 85% d’augmentation enter 1990 et 2019 et ça ne va pas baisser, puisque selon les projections d’Airbus, la flotte mondiale d’avions devrait doubler d’ici 20 ans", déclare Jihane Benzina, sur le plateau du 19/20, vendredi 16 juin. Peut-on vraiment limiter les dégâts ? "L’Ademe, dans un rapport, a identifié trois leviers. D’abord, améliorer l’efficacité énergétique des avions, par exemple, un fuselage plus aérodynamique. Il y a aussi le recours à des carburants durables, et enfin limiter le trafic aérien", détaille la journaliste.
Le gouvernement ne souhaite pas réduire le nombre de vols
Trois scénarios ont été testés par l’Ademe, qui utilisent tous ces trois leviers, "mais pas dans les mêmes proportions. Il y a celui qui mise plus sur les technologies, ou plus sur le trafic aérien, ou alors celui qui combine un peu de tout. Et bien celui qui réduit le plus les émissions carbone à plus court terme c’est celui qui mise davantage sur la réduction du trafic aérien", explique Jihane Benzina, ajoutant que "réduire le nombre de vols n’est pas la stratégie que souhaite appliquer le gouvernement." Mais rendre les avions propres ça coûte forcément plus cher. C’est en tout cas ce que prédit l’Ademe. "Dans quelles proportions on ne sait pas encore, mais ça va augmenter encore, c’est certain", assure Jihane Benzina.
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