: Vidéo "On a beau vous le raconter 50 fois avant, c'est quelque chose d'unique" : on a testé le vol en apesanteur
Marc Fauvelle, présentateur de la matinale sur franceinfo, raconte son expérience à bord d'un Airbus A310 à Mérignac, en Gironde.
Être en apesanteur, comme dans l'espace : c'est ce qu'a pu expérimenter Marc Fauvelle, journaliste présentateur de la matinale radio de franceinfo, grâce à un vol parabolique. Ce dernier est proposé par Novespace, filiale du Cnes, l'agence spatiale française, à Mérignac, près de Bordeaux.
Le jour du vol, les passagers voient le médecin, qui les examine et qui leur fait une piqûre d'un médicament pour réguler la production de salive. Puis c'est le moment d'embarquer dans l'Airbus A310.
"On arrive à 20 000 pieds, soit 6 km d'altitude, et c'est là que nous allons commencer les vols paraboliques, explique Jean-François Clervoy, spationaute. On va faire suivre à l'avion une trajectoire qui s'appelle, en mathématiques, une parabole. C'est comme un jet d'eau, ça monte et ça descend. Dans l'avion va régner le même état d'apesanteur que dans l'espace."
La phase d'apesanteur dure 22 secondes, et elle est précédée et suivie par 20 secondes d'hyperpesanteur. On se sent presque peser deux fois notre poids.
Jean-François Clervoy, spationauteà franceinfo
"C'est incroyable. On a beau vous le raconter 50 fois avant, c'est quelque chose d'unique", témoigne Marc Fauvelle en apesanteur. "C'est l'endroit sur Terre où l'aéronautique et l'espace se rencontrent, commente le spationaute Thomas Pesquet, qui est aussi pilote de vols paraboliques. C'est vraiment mes deux casquettes, donc ça a du sens pour moi d'être ici."
"C'est les montagnes russes !, raconte Marc Fauvelle. Vous êtes dans la montée, écrasé sur votre siège, vous ne pouvez plus lever un bras, vous ne pouvez quasiment plus ouvrir la mâchoire. Vingt secondes après, vous décollez tout seul, vous vous retrouvez au plafond.Vingt secondes après vous êtes à nouveau dans votre siège, scotché avec une gravité qui fait que vous faites à peu près deux fois votre poids. C'est hallucinant, j'ai huit ans et demi ! Et encore, huit ans peut-être !"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.