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Arnaud Montebourg envisage de vendre des actions d'entreprises publiques

C'est la dernière piste qu'explore le gouvernement, pour tenter de redresser les finances de l'État : céder des participations d'entreprises publiques. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, l'a confié vendredi au Wall Street Journal.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Robert Pratta Reuters)

"Dans le cadre de la restructuration budgétaire et la modernisation des politiques publiques, nous réfléchissons en effet à un changement de nos participations , déclare le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans une interview au Wall Street Journal  parue ce vendredi. Nous n'excluons pas ce genre d'action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les entreprises ". 

Dans son entretien au quotidien financier américain, Arnaud Montebourg ne dévoile pas les entreprises dans lesquelles des parts sont susceptibles d'être cédées. Mais une brèche a été ouverte la semaine dernière quand l'État a mis en vente 3,12% du capital de l'équipementier aéronautique Safran, soit 13 millions d'actions, pour 448,5 millions d'euros. 

EDF dans le viseur

L'État détient actuellement des parts majoritaires dans EDF ou Areva, et une moindre participation dans France Télécom, Air France KLM, GDF Suez ou Renault.

Selon une source gouvernementale, citée par le Wall Street Journal , EDF serait un "choix évident " pour ce genre d'opération. L'État pourrait y réduire sa participation de 85% actuellement à 70%, recueillant ainsi 4,3 milliards d'euros, affirme le quotidien américain. 

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