Carlos Ghosn "n'est pas au-dessus des lois", estime la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, a indiqué, mardi sur France Inter, ne pas cautionner la fuite de l'ex-PDG de Renault-Nissan au Liban, mais que le soutien consulaire lui est aussi acquis.
L'ex-PDG de Renault-Nissan "est un citoyen comme les autres et il n'est pas plus au-dessus de lois", a réagi, mardi 31 décembre sur France Inter, Agnès Pannier-Runacher. La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances a été "très surprise" d'apprendre "par la presse", lundi soir, que Carlos Ghosn avait quitter le Japon pour rallier le Liban. "Je n'ai pas de commentaire particulier parce qu'il faut qu'on comprenne exactement ce qui s'est passé", a-t-elle poursuivi.
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La secrétaire d'État a également expliqué que la France a "un devoir de soutien consulaire à tous [les] ressortissants français. Ce qui [a été] appliqué" avec Carlos Ghosn. "On est intervenu de manière très précise pour faciliter les conditions de détentions de monsieur Ghosn", a déclaré Agnès Pannier-Runacher.
Si un ressortissant étranger fuyait la justice française on serait très fâché.
Agnès Pannier-Runacherà France Inter
Si le gouvernement français ne cautionne pas la fuite de Carlos Ghosn, "d'un autre côté c'est un ressortissant libanais, brésilien et français, et le soutien consulaire lui est acquis comme à tous les Français", indique Agnès Pannier-Runacher.
Au-delà du cas de Carlos Ghosn, ce qui préoccupe le gouvernement "c'est l'avenir de Renault-Nissan et de cette alliance. On a tourné la page et aujourd'hui il y a du bon travail qui est fait au niveau de l'Alliance", a expliqué la secrétaire d'État. Les actions de Carlos Ghosn ne devraient pas avoir d'influence sur cette Alliance.
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