PSA envisage des licenciements à Aulnay et Rennes
PARIS - Selon un document obtenu par l'AFP, PSA prévoit des licenciements s'il n'y a pas suffisamment de départs volontaires.
PSA Peugeot Citroën, qui va supprimer 8 000 postes, n'exclut pas de recourir à des licenciements faute de candidats au départ suffisants, selon un document de la direction obtenu vendredi 13 juillet par l'AFP.
"Une phase de licenciement collectif pour motif économique" sera ouverte, "si à l'issue de la phase de volontariat, il n'a pas pu être procédé au reclassement de la totalité des salariés concernés par la suppression des postes" à Aulnay-sous-Bois (3 000) et Rennes (1 400), dit le document.
De son côté, le patron du directoire, Philippe Varin, a pour sa part affirmé qu'il n'y aurait pas de "licenciements secs". "Nous proposerons une solution à chaque salarié", a-t-il déclaré au journal télévisé de TF1. Plusieurs syndicalistes se sont montrés sceptiques jeudi sur la probabilité que PSA Peugeot Citroën trouve autant de candidats au départ.
Quel est le calendrier ?
A Aulnay, cette phase débuterait à l'issue des procédures d'information et consultation des instances représentatives du personnel. Elle serait ensuite ouverte jusqu'au 31 octobre 2013 (la fin de la production est programmée pour 2014). La notification des licenciements sera faite en deux étapes : janvier 2014 et deuxième trimestre 2014.
A Rennes, comme à Aulnay, la période doit aussi débuter à l'issue des procédures d'information et consultation des instances représentatives du personnel. Elle doit se terminer le 30 juin 2013. La notification des licenciements doit être faite en octobre de la même année.
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