L'accord de compétitivité de PSA est officiellement signé
Cet accord, signé par la direction de PSA Peugeot Citroën et quatre syndicats, garantit la pérennité des sites en France d'ici 2016.
Des garanties sur l'avenir des sites en France, contre des efforts de la part des salariés. La direction de PSA Peugeot Citroën et quatre syndicats (CFE-CGC, CFTC, FO et GSEA) ont signé officiellement, jeudi 24 octobre, le "nouveau contrat social" du constructeur automobile, très touché par la crise du secteur.
Le contrat, négocié depuis la fin mai, "vise à participer au redressement de l'entreprise et à maintenir les bases industrielles et technologiques du groupe en France, en préservant les intérêts essentiels des salariés", assure PSA. Les mesures qui seront mises en œuvre "s'appuient sur la conviction que l'on peut concilier compétitivité, flexibilité et sécurité pour les salariés", a affirmé le président du directoire du groupe, Philippe Varin.
La CGT et la CFDT n'ont pas signé
L'accord garantit la pérennité des sites dans l'Hexagone d'ici à 2016 en échange d'efforts des salariés, en particulier de modération salariale. Pour Anne Valleron, représentante de la CFE-CGC, les syndicats ont "fait des concessions mesurées" qui sont, de leur point de vue, "la limite acceptable" pour les salariés dans la situation de crise actuelle et qui garantissent le maintien des rémunérations.
Le représentant FO, Christian Lafaye, a déclaré, pour sa part, n'avoir "jamais vu une situation pareille" depuis 37 ans qu'il travaille dans l'entreprise, et jugé que l'accord signé "peut servir de thérapie". Les deux autres syndicats présents à la table des négociations, la CGT et la CFDT, ont refusé de signer l'accord.
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