Carburants : selon Olivier Gantois, bloquer les prix "n’est pas très réaliste"
Comme on le redoutait, un nouveau record a encore été atteint à la pompe, à plus d‘1 euro 62 le gazole et 1 euro 68 le sans-plomb. C’est tout simplement du jamais vu, ce qui relance le débat sur l’urgence, demandent certains, de baisser les taxes ou encore de bloquer les prix.
Jusqu’où grimperont-ils ? Mardi 18 janvier à Lille (Nord), les prix à la pompe atteignent de nouveaux records. "Je vais au travail, je fais mes courses, et j’essaie de limiter mes déplacements", détaille un jeune homme. En moyenne la semaine dernière, le gazole s’est vendu 1euro 62 le litre, le sans-plomb 1995-E10 1 euro 68. Face à cette hausse, une idée refait surface : bloquer les prix.
1 % de la demande pétrolière mondiale
Techniquement, le blocage des prix est possible, mais pour l’industrie pétrolière, ce n’est pas une bonne idée. "Ce n’est pas très réaliste, parce qu’en ce moment, si les prix internationaux augmentent, c’est parce que le prix du pétrole brut augmente. Et ça, la France n’y peut rien, c’est 1 % de la demande pétrolière mondiale", souligne Olivier Gantois, président de l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP). Autre possibilité : baisser les taxes, qui représentent plus de la moitié du prix de l’essence.
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