"Gilets jaunes" : des porte-paroles légitimes ?
Lundi 26 novembre, huit porte-parole ont été nommés pour représenter les "gilets jaunes". Mais ces nominations ne font pas l'unanimité au sein du mouvement.
Ils sont originaires d'Isère, de région parisienne ou encore des Bouches-du-Rhône. Huit porte-paroles ont été nommés lundi 26 novembre pour représenter le mouvement des "gilets jaunes", comme l'a annoncé un communiqué de presse. Ils souhaitent désormais rencontrer le gouvernement. Ces nominations ont été décidées par un petit groupe d'organisateurs de la première heure, sans consulter l'ensemble des "gilets jaunes". Dans l'après-midi, parmi les personnes mobilisées sur les barrages, ces nominations divisent : elles sont loin de faire l'unanimité. Certains ont peur que ces représentants soient "achetés", d'autres ont même décidé de se désolidariser du mouvement, comme Benjamin Cauchy, qui a créé son propre mouvement, appelé "Citron".
Quelles revendications communes ?
Les huit porte-paroles ont publié une série de revendications sur les réseaux sociaux, synthèse, selon eux, d'un questionnaire rempli en ligne par environ 30 000 personnes. Selon le communiqué, les priorités sont la baisse de toutes les taxes et la création d'une assemblée citoyenne.
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