Crise énergétique : la situation de la France est-elle comparable au choc pétrolier de 1973 ?
La guerre en Ukraine montre la dépendance de la France au pétrole et au gaz russes. Les appels se multiplient pour faire des économies et changer nos habitudes. Une situation qui rappelle celle du premier choc pétrolier en 1973.
En 1973 comme aujourd’hui, c’est déjà une guerre qui est à l’origine du premier choc pétrolier. Il s’agit de la guerre du Kippour en Israël. Les pays producteurs de pétrole décident donc d’un blocage historique. Les cours sont multipliés par quatre. À la pompe, les prix augmentent de 40 centimes d'euro en une nuit. "J’en subis les conséquences comme tout le monde", déplorait un automobiliste à l’époque. Le président Georges Pompidou appelait ainsi la population à "économiser l’essence et l’électricité".
La chasse au gaspillage
Pour économiser l’essence, il faut rouler moins vite, 90 km/h sur la route. L’éclairage est aussi limité la nuit. En 1979, au deuxième choc pétrolier, c’est la chasse au gaspillage qui est lancée. En voiture, il faut avoir le pied léger et conduire en souplesse. Les logements sont mieux isolés afin de faire baisser le chauffage. La priorité est donnée au nucléaire. Moins de climatisation, de chauffage ou de lumière, au travail comme à la maison, la chasse au gaspillage est lancée à nouveau, mais version 2022 cette fois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.