Pénurie de carburant : 27,3% des stations en difficulté au niveau national, un chiffre en légère amélioration par rapport à hier

Article rédigé par Pierre Godon, Mathilde Goupil
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une station-service à Briançon (Hautes-Alpes), le 10 octobre 2022. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / AFP)

Il manquait, samedi matin, au moins un carburant dans plus d'un quart des stations-service de l'Hexagone, selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Ce qu'il faut savoir

La situation sur le front des pénuries de carburants reste tendue. Samedi 15 octobre, 27,3% de stations-service étaient en difficulté, soit une légère amélioration par rapport à vendredi, selon les chiffres annoncés sur BFM TV par Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. En Ile-de-France, région métropolitaine la plus touchée, 39,9% des stations sont en rupture d'au moins un produit. Ce direct est terminé.

La grève reconduite dans les raffineries métropolitaines de TotalEnergies. La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite sur les cinq sites du groupe, selon la CGT. La grève avait d'ores et déjà été prolongée jusqu'à mardi et mercredi dans les raffineries de Normandie et de Donges (Loire-Atlantique), tandis que "le mouvement a été reconduit dans les trois établissements" de La Mède (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône) et Flandres (Nord), a fait savoir le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini.

• L'exécutif promet un "retour à la normale". Face à la pénurie de carburant, le gouvernement est resté sur la ligne évoquée cette semaine par le président de la République, avec un "retour à la normale pour les automobilistes attendu dans la semaine qui vient", selon Matignon vendredi soir.

Un accord dans la nuit de jeudi à vendredi. La grève est maintenue sur ces sites en dépit de la signature d'un accord sur des augmentations salariales conclu dans la nuit de jeudi à vendredi chez TotalEnergies avec deux syndicats majoritaires, la CFDT et la CFE-CGC. En revanche, la grève a été levée successivement jeudi et vendredi dans les deux seules raffineries du groupe Esso-ExxonMobil en France, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) puis à Gravenchon (Seine-Maritime), après la conclusion d'un accord salarial mardi.