"Gilets jaunes" : mobilisation et violences en régions
Plusieurs dizaines milliers de personnes étaient à nouveau mobilisées en France avec le mouvement des "gilets jaunes" samedi 1er décembre. Si le climat était plus apaisé qu'à Paris, des scènes de violences ont également eu lieu parfois.
L'assaut des forces de l'ordre pour disperser les manifestants. À Toulouse (Haute-Garonne), "gilets jaunes" et CRS se sont affrontés durant plus de trois heures samedi 1er décembre. Barricades et feux de palettes contre gaz lacrymogènes : les affrontements ont été particulièrement violents et se sont poursuivis jusqu'en début de soirée. Mêmes scènes de violences dans les rues de Charleville-Mézières (Ardennes), qui a rarement connu de telles échauffourées. Bilan des affrontements : six blessés, dont quatre policiers. À Bordeaux (Gironde), au milieu des manifestants et des lacrymogènes, les pompiers évacuent cet homme grièvement blessé à la tête. La situation s'est tendue au fil de l'après-midi.
Pas de la violence partout
Au Puy-en-Velay (Haute-Loire), la préfecture a été la cible des "gilets jaunes". Certains manifestants ont essayé de s'introduire dans le bâtiment. Face aux jets de pneus, les policiers ont répliqué à coup de bombes lacrymogènes. Toutes les villes de France n'ont pas été touchées par la violence. Au péage de la Barque entre Aix-en-Provence et Marseille (Bouches-du-Rhône), on a même installé des sapins de Noël et organisé des barrages filtrants. À Montpellier (Hérault), les blocages des "gilets jaunes" ont créé des embouteillages. Mais de part et d'autre, tout le monde a gardé son calme.
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