Remise sur les carburants : "L'État ne peut pas indéfiniment subventionner le prix à la pompe", estime le rapporteur général de la commission des finances
Le député Renaissance Jean-René Cazeneuve était l'invité de franceinfo, lundi.
"L'État ne peut pas indéfiniment subventionner le prix à la pompe", a estimé lundi 25 juillet sur franceinfo le rapporteur général de la commission des finances, le député Renaissance Jean-René Cazeneuve.
Samedi, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'est dit favorable à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés LR qui appelaient à aller "plus loin". "La remise pourrait passer de 18 à 30 centimes d'euros en septembre et en octobre, puis passer à 10 en novembre et 10 en décembre", avait détaillé le ministre.
"Il faut quand même que l'État finisse par sortir de ce dispositif"
L'idée, explique Jean-René Cazeneuve, est que "la ristourne soit plus importante et fixe et généralisée à tous les Français à partir de septembre". "Il faut quand même que l'État finisse par sortir de ce dispositif", a-t-il déclaré, car "notre objectif, c'est quand même aussi le rétablissement des finances publiques." Cependant, le rapporteur général de la commission des finances ajoute que "si la flambée se poursuivait, nous sommes prêts et peut-être que nous serons amenés à voter d'autres mesures en 2023."
Par ailleurs, vendredi 22 juillet, l'Assemblée nationale a voté un doublement de l'aide défiscalisée que peuvent verser les entreprises aux salariés pour couvrir leurs frais de carburant, relevant le plafond de 200 à 400 euros - portée de 200 à 600 pour les Outre-mer. "Il faut faire en sorte que les Français qui travaillent ne soient pas pénalisés par les prix à la pompe", avait alors affirmé le rapporteur du budget Jean-René Cazeneuve.
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