: Vidéo Projet de fusion Renault-Fiat Chrysler : Bruno Le Maire exige "la préservation des emplois et des sites industriels en France"
Favorable à l'ouverture des négociations, le ministre de l'Economie a exigé quatre garanties, mardi 28 mai.
C'est un oui sous conditions. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé, mardi 28 mai, sur RTL, avoir "donné [son accord] à l'ouverture des négociations" sur le projet de fusion entre les constructeurs Renault et Fiat Chrysler. Il a toutefois exigé que cette "belle opportunité" n'entraîne aucune fermeture d'usine en France et demandé des garanties "sur la préservation des emplois" dans l'Hexagone.
Le ministre de l'Economie a fixé comme autres garanties que la fusion entre Fiat et Renault se fasse dans le cadre de l'alliance avec Nissan, que les intérêts français soient bien représentés dans la future gouvernance à la tête du nouvel ensemble, même si la participation de l'Etat s'en trouverait diluée de moitié à 7,5%, et que le nouveau groupe participe à la commande des futures batteries européennes.
"Rassembler les forces" pour "survivre"
"L'industrie automobile est confrontée à des défis technologiques qui sont les plus importants depuis ceux qu'elle a eu à affronter au début du XXe siècle, a poursuivi Bruno Le Maire. Cela va demander des dizaines de milliards d'euros d'investissement, donc il faut rassembler les forces pour faire face à ces investissements. Les entreprises qui survivront seront celles qui auront la capacité d'investir massivement dans le véhicule autonome, connecté et électrique."
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