BNP Paribas va fermer des agences Fortis
BNP Paribas va fermer 40 des 60 agences Fortis en France, ainsi que les 20 centres d'affaires de la banqueBNP Paribas va fermer 40 des 60 agences Fortis en France, ainsi que les 20 centres d'affaires de la banque
Le groupe a précisé lundi que tous les salariés touchés seraient intégrés au sein de BNP Paribas. Ces fermetures, évoquées lundi dans "Les Echos", font suite au plan d'intégration de Fortis à BNP Paribas, le groupe ayant acquis 75% de Fortis Banque au printemps.
Par ailleurs, BNP Paribas a annoncé son retrait des paradis fiscaux de la "liste grise".
Jean-Jacques Becq, délégué FO chez Fortis, a précisé que le projet serait présenté en comité d'entreprise début novembre. Selon lui, les effectifs de banque de détail de Fortis en France se montent à environ 1.400 personnes.
Selon le pré-projet, présenté mi-juillet aux instances représentatives du personnel, la totalité des salariés des succursales fermées doivent être intégrés au groupe BNP Paribas, sans licenciements ni plan de départs volontaires. Les clients seront pris en charge dans des agences BNP Paribas.
BNP Paribas doit présenter début décembre son nouveau plan stratégique pour Fortis.
Le groupe se retire des paradis fiscaux "gris"
BNP Paribas va se désengager des paradis fiscaux qui restent sur la liste dite grise de l'OCDE et fermera par exemple sa filiale au Panama, a indiqué lundi son directeur général sur Europe 1. "BNP Paribas n'aura plus d'activité dans les paradis fiscaux qui resteront sur la liste grise", a déclaré Baudouin Prot, notant cependant que la liste des pays figurant sur cette liste rétrécissait progressivement grâce à la pression exercée par le G20. "Je pense qu'on avait une demi-douzaine de filiales dans les paradis fiscaux, par exemple au Panama, et là nous avons décidé de fermer."En avril, le sommet du G20, à Londres, avait débouché sur un accord prévoyant d'identifier et de menacer de sanctions les pays et centres offshore non-coopératifs en matière de lutte contre l'évasion fiscale. Au mois de mars, "Alternatives Economiques" avait épinglé la banque qui détenait, selon le magazine, 189 filiales actives dans des pays dont les réglementations en matière de transparence financière étaient particulièrement lâches.
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