Budget 2025 : "On ponctionne plus les retraités qu'on ne ponctionne les grandes fortunes", s'indigne Arthur Delaporte, député PS du Calvados

Toutes les retraites vont être revalorisées à hauteur de la moitié de l'inflation dès le 1er janvier. "Je vois cela plutôt comme une perte", estime le député socialiste.
Article rédigé par franceinfo
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Arthur Delaporte, député PS du Calvados, le 14 mai 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Je dis qu'on ponctionne plus les retraités [dans le budget 2025] qu'on ne ponctionne les grandes fortunes, dont Laurent Wauquiez est aujourd'hui le principal protecteur", s'indigne sur franceinfo mardi 12 novembre Arthur Delaporte, député PS de la 2e circonscription du Calvados, secrétaire national du Parti socialiste, membre de la commission des Affaires sociales. Lundi 11 novembre, Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, a assuré avoir trouvé un compromis avec le gouvernement pour que "toutes les retraites" soient revalorisées de la "moitié de l'inflation" dès le 1er janvier, avec un second rattrapage pour les plus petites six mois plus tard.  

"Je vois cela plutôt comme une perte", réagit le député PS, puisque certains retraités verront leur retraite baisser. "Quand on voit ce qu'ils se sont pris [comme augmentation du coût de la vie] depuis trois ans, avec la hausse des prix de l'énergie, avec la hausse des prix de l'alimentation, il faut soutenir les petites retraites mais il faut les soutenir bien plus que ça", réclame l'élu du Calvados. 

"On a une situation qui n'est absolument pas satisfaisante sur le plan du pouvoir d'achat, et par ailleurs sur le plan démocratique", ajoute-t-il. "Je trouve ça totalement ahurissant que ce soit Laurent Wauquiez qui fasse cette annonce, ce n'est pas le Premier ministre", rappelle-t-il. "Je n'ai pas vu Laurent Wauquiez pendant les trois semaines de débat budgétaire alors que c'est théoriquement son rôle", tacle-t-il. "Je suis absolument stupéfait par ces mauvaises manières faites à la démocratie, par ces gens qui refusent d'utiliser le Parlement alors que c'est là que devraient se construire les compromis pour diriger notre pays", conclut Arthur Delaporte. 

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