Budget : "On ne peut pas tout accepter", avertit le député Ensemble pour la République Sylvain Maillard

"Déjà, nous avons toléré l'augmentation de l'impôt sur les grandes sociétés transitoire", fait valoir le député macroniste, hors de question d'augmenter le coût du travail.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris, le 22 novembre 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Nous ne voulons pas d'augmentation du coût du travail. Pour nous, ce serait une catastrophe", a martelé vendredi 22 novembre sur franceinfo le député Ensemble pour la République Sylvain Maillard. "Attention à l'impôt de trop ! Les entreprises ne doivent pas être la variable d'ajustement", a prévenu mercredi le ministre de l'Économie, Antoine Armand, après la réduction par le Sénat des allègements de cotisations patronales dans le budget de la Sécurité sociale.

Des propos tenus dans une interview au Parisien, salués par le député macroniste Sylvain Maillard, qui a jugé qu'Antoine Armand "a bien fait de le dire". Le locataire de Bercy "est ministre, parce qu'il est député d'Ensemble pour la République", a-t-il estimé. En s'opposant au Premier ministre sur les suppressions d'allègements de cotisations patronales, même réduites de quatre à trois milliards d'euros par le Sénat, le ministre du groupe EPR a entendu "ce que disent les députés de sa famille politique", a jugé Sylvain Maillard. "C'est logique qu'il y ait, dans une discussion budgétaire compliquée, des points de vue réaffirmés", a-t-il poursuivi.

"On ne peut pas tout accepter", a-t-il insisté. "Nous avons toujours dit, et depuis des semaines et des semaines, qu'il est hors de question que nous acceptions une augmentation du coût du travail en France", a souligné le député de Paris. "Nous sommes arc-boutés là-dessus (…) Nous voulons obtenir gain de cause", a-t-il ajouté. "Déjà, nous avons toléré, accepté l'augmentation de l'impôt sur les grandes sociétés transitoire qui, à mon avis, est une très mauvaise nouvelle pour la compétitivité de la France, pour le travail, pour faire baisser le chômage", a-t-il fait valoir.

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