Hérault : un hôtel de ville à vendre pour protester contre le gouvernement
À Frontignan, dans l'Hérault, le maire de la ville a accroché une banderole "à vendre" sur l'hôtel de ville pour protester contre les coupes budgétaires du gouvernement.
Une banderole "à vendre" sur le fronton de l'hôtel de ville accompagné d'un nom d'agence immobilière plein d'humour : Jupiter et fils. Allusion au surnom prêté à Emmanuel Macron. Une école et le cinéma également mis en vente, l'opération originale du maire de Frontignan (Hérault) a surpris ses administrés. Une initiative symbolique, pour protester contre les coupes budgétaires annoncées par l'État.
2.5 millions par bâtiment
Une annonce a même été publiée sur un site internet : 2.5 millions d'euros par bâtiment. Selon le maire PS, c'est le manque à gagner pour la municipalité dans les cinq années à venir. Il dénonce un pouvoir éloigné des réalités locales. Le maire s'inquiète également de la diminution des emplois aidés, d'où ce coup d'éclat qui a beaucoup fait parler. Les annonces ont déjà été retirées du site de vente en ligne.
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