Obama met en garde les républicains sur la dette
Un refus du Congrès américain de relever le plafond de la dette en février enrayerait la reprise économique, a affirmé lundi le président des Etats-Unis.
Les Etats-Unis ont évité le mur budgétaire, mais tout n'est pas réglé. Lundi 14 janvier, Barack Obama a mis en garde contre le risque de crise économique et financière si les élus républicains du Congrès refusent de relever le plafond de la dette du pays. Et pour la dernière conférence de presse de son premier mandat et avant qu'il ne prête serment pour un second mandat, le président américain a haussé le ton.
"Le simple fait d'évoquer cette possibilité, que les Etats-Unis ne paient pas leur dette, c'est irresponsable, c'est absurde", a-t-il déclaré, martelant : "Nous ne sommes pas une nation de mauvais payeurs." Barack Obama a brandi la menace d'une récession. "Les marchés pourraient devenir fous, les taux d'intérêt atteindre des sommets pour quiconque emprunte de l'argent… Nous infligerions à notre économie une blessure."
Le plafond de la dette américaine presque atteint
Le président s'est dit disposé à prendre la responsabilité du relèvement du plafond si le Congrès s'y opposait. "Il s'agit de régler vos factures", a-t-il dit, s'adressant aux républicains. "Il faut qu'on arrête d'aller de crise en crise." Barack Obama a argué qu'il avait accepté quantité de réductions de dépenses publiques et que le moment était venu de négocier un accord équilibré, avec une réforme en profondeur du système fiscal.
Depuis le 31 décembre, l'Etat américain fonctionne juste au-dessous de la limite de 16 394 milliards de dollars de dette, grâce à des mesures exceptionnelles permettant de gagner du temps. Il ne devrait pas pouvoir continuer à le faire au-delà des derniers jours de février.
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