Plan social chez Casino : la direction du groupe annonce un "accord de principe" avec les salariés

Le groupe a annoncé fin avril ce plan de sauvegarde de l'emploi qui pourrait concerner de 1 300 à 3 200 postes au sein d'un groupe qui emploie désormais moins de 30 000 salariés sous les enseignes Monoprix, Franprix ou Vival.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La façade d'un magasin Casino à Ploubalay (Côtes-d'Armor), le 27 juin 2024. (DAMIEN MEYER / AFP)

Issue en vue pour Casino. En proie à un endettement devenu insoutenable, le distributeur a annoncé un "accord de principe" quant aux modalités du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en cours de définition et espère "finir les négociations d'ici fin juillet", a déclaré le directeur général Philippe Palazzi, jeudi 27 juin. Ce dernier est satisfait de cet accord obtenu "avec les partenaires sociaux", notamment sur l'indemnisation dite supra-légale et sur les congés de reclassement. Ce PSE, dévoilé fin avril, pourrait concerner de 1 300 à 3 200 postes au sein d'un groupe qui emploie désormais moins de 30 000 salariés sous les enseignes Monoprix, Franprix ou Vival.

Philippe Palazzi s'est exprimé à la sortie d'une audience de la cour d'appel de Paris, qui examinait le plan de sauvegarde du distributeur, à la demande des salariés. Le comité social et économique central (CSEC) de Distribution Casino France (DCF), l'une des principales entités du groupe Casino, avait en effet fait appel fin mars du jugement du tribunal de commerce de Paris validant le plan de sauvegarde accéléré de Casino. Ce sauvetage du groupe, tombé dans l'escarcelle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, ne respectait pas "le droit des procédures collectives" ni "les intérêts des salariés", estimait le CSEC.

Finalement, il pourrait y avoir une "volonté d'apaisement avec une renonciation réciproque à toute action" judiciaire au vu de l'accord trouvé, a expliqué à l'issue de l'audience l'un des avocats des salariés, Matthieu Boissavy. L'audience en appel a été renvoyée, à la demande des salariés, et se tiendra le mercredi 25 septembre à 9h30, afin de laisser le temps de "formaliser" l'accord ainsi trouvé.

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