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Comment le gouvernement pourrait trouver 50 milliards d'euros d'économies

"Les Echos" publient les pistes de l'exécutif pour réduire les dépenses publiques : les économies doivent concerner l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales.

Article rédigé par franceinfo
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L'exécutif a promis de diminuer les dépenses publiques de 50 milliards d'euros sur trois ans. (DANITA DELIMONT / GALLO IMAGES / GETTY IMAGES )

C'est l'un des chantiers de Manuel Valls à Matignon : l'exécutif a promis de diminuer les dépenses publiques de 50 milliards d'euros sur trois ans. Pour y parvenir, l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités vont devoir se serrer la ceinture. Voici les différentes pistes du gouvernement, selon Les Echos lundi 7 avril.

Pour l'Etat : 17 milliards de moins

Selon les Echos, l'Etat devrait réaliser environ 17 milliards d'euros d'économies. Le plan en train d'être finalisé devrait prévoir un maintien du gel du point d'indice des fonctionnaires en 2015 et 2016. Le gouvernement pourrait aussi "raboter" de 10 000 à 15 000 postes les 60 000 recrutements dans l'éducation nationale qui étaient prévus sur le quinquennat. L'Etat devrait également diminuer ses dotations versées aux collectivités de 3 milliards d'euros par an.

Pour la Sécurité sociale : 23 milliards en moins

La Sécurité sociale réduirait encore d'un milliard par an la progression des dépenses de santé, déjà sujettes à un plan d'économies.

Le journal assure en outre que les "allocations familiales de base" ne seront pas touchées, mais évoque de possibles économies sur certaines prestations secondaires, comme par exemple le complément de mode de garde pour les parents d’enfants de moins de 3 ans. 

Pour les collectivités locales : 10 milliards en moins

Enfin, les collectivités devraient contribuer au plan d'économies à hauteur d'environ 10 milliards, via une baisse de trois milliards d'euros par an en 2015, 2016 et 2017 des dotations versées par l'Etat. 

Interrogé par l'AFP, l'entourage du ministre des Finances, Michel Sapin, a confirmé ces "ordres de grandeur" mais a refusé de donner le moindre détail comme de confirmer les autres informations des Echos, rappelant que des arbitrages étaient toujours en cours.

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