Commerce : vers la fin des dark stores ?
Ces façades couleur flashy se sont multipliées en centre-ville ces dernières années. À l’intérieur, des supérettes, appelées dark stores où ne rentrent que les livreurs, et une promesse de courses en 10 minutes. Mais le modèle est en crise. De neuf entreprises l’an dernier, il n’en reste plus que deux grandes après des rachats et fusions.
Yohan Fogué, préparateur chez Getir, cavale entre les rayons, il doit aller vite. “Il faut faire attention à bien prendre les bons produits”, indique-t-il. En deux minutes seulement, la commande est prête. Dans cette entreprise, le panier moyen tourne autour de 20 euros, il est difficile d’être rentable. La société est aujourd’hui en redressement judiciaire. La société compte licencier la moitié des salariés, même si elle espère rebondir en fermant deux tiers de ses entrepôts.
Les riverains se plaignent du bruit
Des fermetures que la colère de certains riverains, ont accéléré. Dans les Hauts-de-Seine, les habitants se plaignent d’un dark store en bas de chez eux, à cause du bruit. Pour tenir leur promesse de livraison, les dark stores se sont installés au cœur des villes, avec son lot de tensions. Après une longue bataille juridique, les riverains pourraient gagner en tranquillité. À partir du 1er juillet, la justice vient de décider que les dark stores seront considérés comme des entrepôts, ce qui devrait en faire partir certains des centres-villes.
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