Mercosur : pourquoi le secteur de la beauté français peut se réjouir de l'arrivée de cet accord
Un débat suivi d'un vote. Le Mercosur est mardi 26 novembre le sujet numéro 1 à l'Assemblée nationale. Un accord commercial entre l'Union européenne et cinq pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie), fortement critiqué par les syndicats agricoles qui dénoncent un risque de "concurrence déloyale".
Mais d'autres secteurs économiques français, notamment celui de la beauté, pourraient profiter de ce traité de libre-échange.
Le marché brésilien fait rêver
En Amérique latine, le "made in France" est la star des cosmétiques, en particulier au Brésil qui est le quatrième marché mondial de la beauté, derrière les États-Unis, la Chine et le Japon. Les clientes brésiliennes font rêver les professionnels lorsqu'elles se parfument plusieurs fois par jour. La fragrance "Dior J'adore" est d'ailleurs numéro 1 au Brésil. Dans ce pays, toutes les natures de cheveux ou de peaux sont représentées selon l'Oréal, qui propose là-bas une vingtaine de marques. Elles pèsent, au total, 7% de son chiffre d'affaires global.
Pierre Fabre espère, lui, multiplier par deux ses résultats brésiliens, avec ses marques Avène et Ducray notamment pour l'acné du soleil. Les deux groupes français sont également présents en Argentine, idem pour Nuxe, Caudalie, Yves Rocher ou Filorga...
En Argentine, un produit de beauté sur trois est Français, mais les industriels européens des cosmétiques veulent plus... au nom de la compétitivité. Ils réclament ainsi davantage de libre-échange et la suppression des droits de douane.
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