Prêt-à-porter : le secteur de l’habillement de moyenne gamme en crise
Kookaï placé en redressement judiciaire, jeudi 2 février. Pimkie menacé de 500 suppressions de postes selon les syndicats. Camaïeu, disparu en septembre dernier, 2 100 personnes licenciées. Que se passe-t-il dans ces enseignes populaires de prêt-à-porter ? Pour Kookaï, la dette s’élèverait à 10 millions d’euros. Si la direction affirme qu’aucune des 121 boutiques françaises ne va fermer pour l’instant, les salariés craignent le pire.
Des éléments qui ont fragilisé les acteurs
Marque icône des années 80, Kookaï a été racheté par un Australien en 2017. L’enseigne est aujourd’hui en perte de vitesse. "L’image de la marque a vieilli et ça explique ça avec les difficultés du moment", déclare une jeune femme. Après le confinement, la concurrence des boutiques en ligne et l’inflation, c’est tout le secteur de l’habillement de moyenne gamme qui est sous pression. "Il y a des éléments aggravants qui sont intervenus et qui ont fragilisé ses acteurs", explique Gildas Minvielle, professeur d'économie du textile Institut français de la mode.
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