Colère des agriculteurs : propos d'Emmanuel Macron sur la Coordination rurale, son secrétaire général dénonce "une instrumentalisation politique inacceptable"
Après les tensions qui ont marqué la visite d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, samedi 24 février, le chef de l'État a regretté le fait que la Coordination rurale "a fait le choix de ne pas appeler au calme", "malgré les discussions et les avancées", dans une interview au Figaro publiée dimanche. Selon lui, le syndicat agricole et ses "décideurs locaux" se "sont engagés de manière très officielle au Rassemblement national".
"Je suis, en tant que secrétaire générale, affecté et attristé par de tels propos. (...) C'est trop facile de nous reprocher ces choses-là", réagit Christian Convers dans le 12/13 info, lundi 26 février. Le secrétaire général de la Coordination rurale dénonce "une instrumentalisation politique inacceptable". "Nos statuts sont très clairs là-dessus : si un responsable de notre organisation s'engage dans un parti politique quel qu'il soit, il est automatiquement exclu. Ce n'est pas le cas des autres syndicats", ajoute-t-il.
Des propositions qui ne suscitent pas seulement l'adhésion du RN
"Sur bon nombre" des propositions de la Coordination rurale, "on a des gens de La France insoumise qui sont d'accord, et il y a aussi des gens du Rassemblement national qui sont d'accord", se défend Christian Convers. "Et heureusement, puisque l'agriculture – on l'a vu lors de ces dernières semaines – [suscite] quand même une adhésion assez complète de la population", abonde le secrétaire général de la Coordination rurale.
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