Colère des agriculteurs : "Je ne pensais pas être placé en garde-à-vue mais on y est, là !", témoigne un agriculteur arrêté à Rungis

Parmi les 91 personnes interpellées à Rungis, le président de la Coordination rurale de Haute-Vienne a été placé en garde à vue.
Article rédigé par franceinfo
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Les agriculteurs à l'entrée du marché de Rungis, 31 janvier 2024. (YOAN VALAT / EPA)

"Je ne pensais pas être placé en garde à vue mais on y est, là!", témoigne, mercredi 31 janvier, Thomas Hegarty, président de la Coordination rurale de Haute-Vienne, joint par France Bleu Limousin.

L'agriculteur fait partie des 91 personnes arrêtées pour avoir tenté de s'introduire, mercredi, dans le marché de Rungis (Val-de-Marne). Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a annoncé dans la soirée qu'elles allaient être placées en garde à vue, et parle de dégradations.

"On n'a rien touché"

"On n'a rien touché", se défend pourtant Thomas Hegarty, qui raconte : "On nous embarque un par un dans les bus des CRS pour aller au commissariat de Créteil". À la mi-journée, il est arrivé à pied à proximité du marché de Rungis et explique qu'avec ses collègues de la Coordination rurale, ils ont attendu d'être assez nombreux pour aller dans le marché international.

"On est rentrés par une porte dans les bâtiments, les CRS sont venus nous sortir, ils nous ont encerclés dehors", dit Thomas Hegarty, qui assure que les paysans en garde à vue sont restés "cinq à dix minutes à l'intérieur".

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