Colère des agriculteurs : quelles sont les revendications des manifestants ?
À Nîmes, dans le Gard, les agriculteurs encore présents sur un barrage, dimanche 28 janvier, n'ont pas été satisfaits des réponses apportées par le Premier ministre Gabriel Attal vendredi, jugées pas à la hauteur des revendications. Sans mesures concrètes pour augmenter leurs revenus, les blocages perdureront, assurent les viticulteurs du Gard.
A l'image de ces exploitants, le mouvement conserve des revendications. Elles concernent notamment la rémunération des agriculteurs, cheval de bataille de la Confédération paysanne : une porte-parole de ce syndicat classé à gauche, Laurence Marandola, demande "une loi qui interdise que quiconque achète nos produits en dessous de ce que ça nous coûte".
Des normes environnementales dans le viseur
Certains agriculteurs demandent également à la France lutter contre la concurrence déloyale dont ils estiment être victimes de la part d'autres pays européens, qui n'appliquent pas nécessairement des normes aussi strictes.
Un combat qui rejoint celui que certains syndicats mènent contre des règles environnementales jugées trop strictes, notamment une obligation de ne pas produire sur 4% de leurs terres, pour favoriser la biodiversité. Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a promis lundi de porter cette revendication à Bruxelles.
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