Colère des agriculteurs : un quotidien entre lassitude et incompréhension
La nuit s’étire sur un barrage d'agriculteurs. La chaleur d’un feu et les conversations permettent de tuer les heures. Frédéric, 46 ans, un agriculteur en secteur conventionnel et donc en production non-biologique, évoque d’abord ses longues heures de labeur. Pierrick, 35 ans, fait partie de la même profession, mais il ne produit que du biologique. Comme Frédéric, il gagne moins de 1 000 euros par mois. Tous les deux sont restés une bonne partie de la nuit du mardi 23 au mercredi 24 janvier sur un barrage. L’agriculteur en secteur non-biologique prend un petit-déjeuner avec sa femme et ses enfants, mercredi matin.
Des normes trop changeantes
Ce qui tourmente Frédéric, entre autres, ce sont les interdictions de certains insecticides. L’une de ses spécialités est la production du chou de Bruxelles. Il a beaucoup de pertes liées à ces produits phytosanitaires désormais interdits. Même désarroi pour l’agriculteur qui a fait le choix du bio : il a reçu des aides, mais les normes changent en permanence.
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