"Siège" de Paris lundi : "On va bloquer fermement toutes les autoroutes qui mènent à la capitale", annonce la FDSEA 77

Ce "siège" de Paris est une "initiative régionale soutenue par le national", affirme Cyrille Milard, président de la FDSEA 77.
Article rédigé par franceinfo
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Des agriculteurs bloquent l'autoroute A16, près d'Amblainville, au nord de Paris, le 26 janvier 2024. Photo d'illustration. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

"On va bloquer fermement toutes les autoroutes qui mènent à Paris", annonce samedi sur franceinfo Cyrille Milard, président de la FDSEA 77 (Seine-et-Marne) alors que la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Grand bassin parisien annoncent samedi 27 janvier un "siège" de Paris dès lundi 14 heures et ce pour une durée indéterminée. Une "initiative régionale soutenue par le national", affirme le syndicaliste.

"C'était prévisible", explique Cyrille Milard. "On avait annoncé que si les annonces du Premier ministre n'étaient pas à la hauteur on cranterait beaucoup plus les blocages", poursuit Cyrille Milard en référence aux annonces faites vendredi soir par Gabriel Attal. Cyrille Milard l'affirme, ces actions sont utiles puisque les agriculteurs sont désormais écoutés par le gouvernement : "Depuis qu'on a bloqué la France on a une écoute attentive du gouvernement" alors que cela faisait "des mois" que les agriculteurs "se plaignaient" et "alertaient" sur leurs conditions de travail.

"Un symbole"

"Là on est dans un conflit majeur dans une mobilisation majeure avec des agriculteurs déterminés parce que la coupe est pleine" et "le cran supplémentaire c'est le siège de Paris". "Un symbole" pour Cyrille Milard mais aussi une "façon d'assécher la capitale pour le réveil du gouvernement sur la situation".

Concernant le déplacement de Gabriel Attal dimanche matin dans une exploitation bovine en Indre-et-Loire, Cyrille Milard l'assure, ce ne sont pas les déplacements mais les actions qui comptent : "Il faut par exemple absolument revenir sur ce taux de jachère qui nous paraît incompréhensible, il faut aussi arrêter cette surenchère environnementale qui plombe la rentabilité de nos exploitations", explique le syndicaliste. "Ça suffit maintenant c'est nous qui commandons et qui avons la main sur les blocages, si Gabriel Attal veut que ça s'arrête il faut des mesures concrètes", conclut-il.

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